Beaucoup de gens me traitent de " planche à pain " depuis mon adolescence, même ma famille contribue à ce harcèlement.
Mon nez me fait penser à un nez crochu de sorcière.
Je suis trop mal à l'aise à l'idée que des gens voient mes pieds.
On s ' est beaucoup moqué de mes dents car elles me font ressembler à un lapin, je les cachent sur les photos maintenant.
J' ai des petites mains d' enfants avec un corps d' adulte, ce n ' est pas masculin ni viril.
J'ai honte de mes vergetures et de mes bourrelets je me trouve repoussant.
Je n'aime pas la peau pendante de mes bras et je porte souvent des manches longues pour la cacher.
Mes poils sont trop foncés, trop épais et trop omniprésents.
"Mon acné me gène, il me laisse des traces qui dégradent ma peau."
J'ai peur que mes cicatrices sur mes cuisses fassent penser aux gens que je suis faible et qu'ils aient une mauvaise opinion de moi.
Les peaux sur mes doigts et la forme de mes ongles ne fait pas féminin, ça affecte ma confiance en moi.
Mes biceps sont la partie de mon corps la moins musclée et la plus ridicule.
Ce sont des marques physiques qui représentent les douleurs psychologiques que j' ai subies durant ma prise de poids.
Les gens disaient de mes yeux qu 'ils étaient gros et globuleux, maintenant je ne vois que ça quand je me regarde.
J'ai beaucoup souffert de la taille de mon ventre, de mes hanches et de mon poids, au point de devenir anorexique.
Mes jambes mesurent un mètre chacune et je fais 1m83. J'ai souvent mal vécu ma grande taille à cause des remarques.
Mes sourcils sont trop plats, j'ai l'impression qu'ils ne donnent aucune expression à mon visage.
Au collège, on se moquait de mes mains jugées trop 'squelettiques' à cause de mes longs doigts et de mes ongles rongés depuis l'enfance.
Passer d' un ventre L à un ventre S fut complexe pour moi, je me sentais différente, mais le sport me permet de me retrouver !
Mes jambes ont trop de poils, ce n'est pas très esthétique.
Ces cicatrices sur mes seins sont le résultat d'une réduction mammaire ratée, qui devait me libérer, mais m'a laissé des marques et le sentiment d'une perte de féminité.
Je souffre d'eczéma depuis des années. La maladie revient sans cesse, ce qui me met mal à l'aise.
J' ai été moquée à cause des marques que m ' ont laissé la vie, mais cette différence m ' a réconforté, elle traduit mon authenticité.